Quels sont les placements qui rapportent le plus ?

Sauvez oui… mais sur quoi ? Cette question, que de nombreux Français se posent, reste plus pertinente que jamais avec la baisse des taux d’intérêt observée ces dernières années et affectant la rentabilité des investissements traditionnels « sûrs ».  Cette question est particulièrement importante pour les investissements dans l’épargne.

Les investissements dans l’épargne

L’épargne a toujours été une préoccupation majeure pour un grand nombre d’actifs français, notamment en termes de financement de leur retraite. Rappelez-vous que nous avons l’un des taux d’épargne des ménages les plus élevés d’Europe, avec un peu plus de 14 % du revenu disponible brut économisé en 2019

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À la fin de la période de déclaration fiscale propice à l’étude de votre situation financière, nous pensons qu’il serait judicieux de vous encourager à faire le bilan de vos investissements actuels et à vous orienter vers de nouvelles avenues de investissements.

Depuis le 1er février 2020, le taux d’intérêt de la brochure A est passé à 0,50 %, il est fixé à 0,75 % depuis le 1er août 2015. Un niveau qui n’a jamais été atteint depuis sa création en 1818. Aujourd’hui, 10 000€ dans ce livret vous rapportera 50€ par an et 115€ si votre livret est rempli avec un plafond de 22 950€, alors disons très peu.

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La même observation pour le Livret du Développement Durable (LDD), dont le taux est réduit à 0,50 %, et le CEL (Compte d’épargne logement), qui ne représente que 0,50 % brut, soit 0,42 % après déduction des déductions sociales.

Ces livrets réglementés ne sont plus destinés à payer votre argent dans de bonnes conditions et ne sont consacrés qu’à maintenir des économies à court terme visant à couvrir les coûts imprévus de la vie.

Dans ce contexte d’une rémunération d’épargne traditionnelle très faible, il est plus que jamais intéressant de réfléchir à la façon dont vous pouvez faire vos placements optimiser et se tourner vers d’autres supports qui conviennent à vos économies et le rendre fertile.

Veillez à ne pas vous faire duper par la banque dite « super booklets » dont le taux d’appel attractif de 2 ou 3 % ne dure que quelques mois. De plus, vous serez facturé sur les intérêts générés et vous trouverez rapidement un niveau de rémunération près d’un livret A ou d’un LDD sur une année.

Nous examinerons donc quatre opportunités de placement qui répondent à vos attentes en matière de placements d’épargne.

1. Assurance vie

assurance vie est l’un des placements privilégiés des Français avec plus de 1.785 milliards d’euros en cours fin août 2019. Cette enveloppe fiscale permet de bénéficier d’un certain cadre fiscal avantageux L’ avec une taxe dégressive au fil du temps sur les taux d’intérêt générés, et la possibilité de transférer des capitaux aux bénéficiaires de son choix sans impôt sur les successions.

Il y a deux types principaux de soutien dans cette enveloppe :

  • L’ Eurofund , qui est géré directement par la compagnie d’assurance et qui garantit votre capital investi à tout moment. Sur ce support, vous pouvez bénéficier d’un rendement supérieur à celui des livrets bancaires avec un rendement moyen net de 1,40 % servi en 2019, avant l’impact des débits sociaux. Il existe des différences entre les fonds en euros selon l’assureur choisi et la composition de l’actif géré.
  • Unités de compte , qui vous donnent accès à un univers d’investissement très large grâce à des médias qui peuvent investir dans les classes d’actifs les plus importantes du monde : actions, obligations, devises, matières premières, immobilier… Le rendement attendu sur ce type de support est généralement supérieur à celui du fonds en euros, sur l’horizon d’investissement recommandé, mais votre capital est non garanti.

Encore une fois, il y a de grandes différences entre les fonds que vous pouvez sélectionner. Un fonds patrimonial, par exemple, vous offre une rentabilité moyenne de 4 % par année sur cinq ans, tout en maintenant un niveau de risque contrôlé. Bien que vous soyez investi dans un fonds uniquement en actions, vous serez en mesure d’atteindre une rentabilité plus élevée, mais avec un niveau de risque plus élevé.

Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse d’euros ou d’unités de compte, vous devez accepter l’idée de laisser vos économies sur votre assurance-vie pendant au moins huit ans afin d’atteindre l’optimum fiscal du produit. Bien sûr, les retraits sont possibles à tout moment et sont effectués assez rapidement, en règle générale (environ quinze jours), mais vos intérêts seront imposés en fonction de la durée de la détention.

L’ assurance vie est donc considérée comme faisant partie de l’épargne à moyen terme et est maintenant la meilleure alternative à votre des économies à investir.

Le PEA (Plan d’épargne d’actions)

Le PEA est un excellent moyen de placement pour vos économies disponibles. Après cinq ans, le revenu est entièrement exonéré de l’impôt sur le revenu et seuls les impôts sociaux sont exigibles. C’est un avantage fiscal indéniable à l’heure actuelle que l’impôt sur le revenu meuble reste élevé.

Contrairement à l’assurance-vie, cependant, ce produit reste moins flexible car vous êtes limité à une cotisation maximale de 150 000€ et un seul PEA par personne est autorisé. Il vous faut également attendre 5 ans pour tirer sur votre plan sans pour provoquer la fermeture.

En sélectionnant correctement vos actions et en sélectionnant des fonds de qualité admissibles au PEE, vous pouvez obtenir un rendement exceptionnel à la fin des cinq années et surtout vos revenus sans impôt .

 Le PER (Régime d’épargne-retraite)

Le PER a été établi par le Pacte et vise à remplacer les anciens produits existants pour qu’ils disposent désormais d’un seul produit de pension. Dans le contexte actuel, la pension de capitalisation augmente de plus en plus. Pour maintenir le système des pensions dans son état, les Français doivent contribuer davantage, sachant qu’ils recevront moins au moment de leur retraite. C’est pour cette raison que ce produit spécifiquement destiné à la retraite attire de plus en plus et aussi grâce à la possibilité d’effectuer des paiements de déduire le IR dans la limite fixée par la loi.

Le principe du PER est assez simple. Il s’agit d’épargner régulièrement sur la pension alimentaire de votre choix, qui est admissible au contrat, et au moment de la retraite, vous avez le choix entre conclure votre régime sous forme de rente ou de capital.

L’ autre avantage de la PER, qui explique également l’intérêt croissant de nombreux contribuables pour ce produit, concerne les vertus en termes d’exonération fiscale. En fait, tous les paiements de votre régime sont déductibles de votre revenu imposable dans un plafond de paiement.

Prenons un exemple concret : imposé sur une marge fiscale marginale de 41 %, vous paierez 10 000€ sur votre PER cette année. Vous pouvez déduire ce montant de votre revenu imposable et bénéficier d’une réduction d’impôt de 41 % x 10 000€, soit 4100€.

Cependant, il est important de préciser que les économies sur le régime sont bloquées jusqu’à ce que vous prenez votre retraite, sauf dans le cas de libération anticipée, tels que l’acquisition de la résidence principale, le décès du conjoint, le déclaré invalide… Cela peut être considéré comme un inconvénient majeur, mais ne perdons pas de vue l’objectif principal de la PER, sous la forme de votre propre pension en vous garantissant un revenu complémentaire jusqu’à la fin de votre vie grâce à la pension ou en bénéficiant du capital de retraite.

La loi de Madelin

La loi Madelin est un régime fiscal destiné à permettre aux travailleurs indépendants (TNS) de proposent de constituer une pension complémentaire pour compenser la faiblesse des prestations de leur régime obligatoire.

Ce système, qui fonctionne selon le même principe que la TNT, permet aux STP de déduire des cotisations de leur revenu professionnel dans des limites supérieures à celles de la PER.

Prenons l’exemple d’un entrepreneur qui réalise un bénéfice de 100 000€ en 2014. Il pourra payer et déduire un peu plus de 19 000 euros de ses revenus, tandis que pour une PER, les paiements seraient limités à 10 000 euros.

L’ inconvénient de ce contrat reste que les coupes sont bloquées jusqu’à l’âge de la retraite dans son ensemble. Il n’est donc pas possible de récupérer l’argent investi, sauf dans des cas exceptionnels.

Cependant, le contrat de retraite Madelin a du sens pour quelqu’un qui veut se protéger de son pension et garantir un revenu complémentaire garanti jusqu’à la fin de sa vie.

Enfin, nous recommandons fortement de garder le montant des montants qui sont présents sur les livrets réglementés de sorte que seulement une mesure de précaution. Les montants désinvestis peuvent être placés sur les produits énumérés ci-dessus pour maximiser leur récompense et profiter des nombreux avantages qu’ils apportent. Bien sûr, cette nouvelle répartition de vos économies devra se faire principalement sur la base de vos objectifs patrimoniaux.

Les investissements immobiliers

Les investissements immobiliers ont toujours été considérés comme une option intéressante pour ceux qui cherchent à faire fructifier leur capital. L’immobilier offre non seulement la possibilité de générer des revenus réguliers, mais il constitue aussi un actif tangible dont la valeur peut augmenter avec le temps.

L’un des moyens les plus courants d’investir dans l’immobilier est l’achat d’une propriété locative. En achetant une maison ou un appartement que vous pouvez ensuite louer, vous pouvez bénéficier d’un flux de trésorerie mensuel provenant du loyer payé par votre locataire. La valeur de votre bien immobilier peut augmenter au fil du temps, ce qui en fait un investissement potentiellement lucratif.

Il faut bien noter qu’il existe certains risques associés aux investissements immobiliers. La vacance locative et les coûts d’entretien peuvent réduire vos profits potentiels. Le marché immobilier peut être sujet à des fluctuations et il n’y a aucune garantie que la valeur de votre propriété augmentera.

Une autre option populaire pour investir dans l’immobilier est l’achat de parts de sociétés immobilières cotées en bourse, telles que les Sociétés d’Investissement Immobilier Cotées (SIIC). Ces sociétés possèdent et gèrent un portefeuille diversifié de biens immobiliers commerciaux et résidentiels. En achetant des actions de ces sociétés, vous pouvez profiter des revenus locatifs générés par leurs propriétés, ainsi que du potentiel de croissance à long terme.

Il existe aussi la possibilité d’investir dans des fonds immobiliers. Ces fonds permettent aux investisseurs de participer collectivement à la détention et à la gestion d’un portefeuille immobilier diversifié. En investissant dans un fonds immobilier, vous pouvez bénéficier des avantages associés à la propriété immobilière sans avoir à acheter ou gérer directement une propriété.

Il faut bien noter que les rendements des investissements immobiliers peuvent varier considérablement en fonction du marché local, du type de bien immobilier et d’autres facteurs économiques. Il faut donc faire preuve d’une analyse approfondie avant de prendre une décision d’investissement.

L’investissement dans les actions et les obligations

L’investissement dans les actions et les obligations est une stratégie prisée par de nombreux investisseurs à la recherche de rendements attractifs. Les actions offrent un potentiel de gains élevé, mais aussi un risque plus important en raison de leur volatilité sur le marché boursier.

Les obligations, quant à elles, sont considérées comme des valeurs sûres. Il s’agit d’emprunts contractés par des entreprises ou des États auprès d’investisseurs. En achetant une obligation, l’investisseur prête son argent et reçoit en retour des intérêts réguliers jusqu’à l’échéance du prêt.

Il existe d’autres alternatives intéressantes qui méritent d’être mentionnées dans cette quête du placement le plus rentable. Parmi celles-ci, on retrouve la loi Madelin.

La loi Madelin fait référence à un dispositif fiscal français mis en place en 1994 visant à favoriser l’épargne retraite complémentaire pour les travailleurs non-salariés (TNS). Ce dispositif permet aux TNS de déduire fiscalement leurs cotisations versées à certains contrats d’assurance-vie ou de prévoyance spécifiques.

Le principal avantage de la loi Madelin réside donc dans sa dimension fiscale attrayante pour les TNS. Effectivement, ces derniers peuvent déduire leurs cotisations du revenu imposable dans certaines limites fixées chaque année par l’administration fiscale.

Cette déduction peut représenter une économie substantielle sur le plan fiscal et offre ainsi aux TNS la possibilité d’accroître leur épargne tout en bénéficiant d’une protection sociale renforcée.

Il faut souligner que la loi Madelin ne s’applique qu’aux travailleurs non-salariés et présente des spécificités propres à chaque type de contrat. Il est donc nécessaire de bien se renseigner sur les différentes options disponibles avant d’envisager un investissement dans le cadre de ce dispositif.

L’investissement dans les actions et les obligations reste une stratégie courante pour rechercher des rendements attractifs. Il existe aussi d’autres possibilités intéressantes telles que la loi Madelin qui offre aux travailleurs non-salariés une opportunité fiscale avantageuse pour leur épargne retraite complémentaire. Il convient de choisir celle qui correspond le mieux à ses objectifs financiers et à sa situation personnelle.

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