Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté, dans lequel la mobilité est à l’ordre du jour, que ce soit pour des raisons professionnels, pour notre style de vie ou par décision personnelle. Conséquence de ce nouveau format social : de plus en plus de personnes impliquées dans le paiement de droits de succession en Espagne ne sont pas résidents dans le pays. Cela peut soulever de nombreuses questions sur les démarches ou sur la façon d’éviter de payer plus que nécessaire.
Plan de l'article
Les droits de succession en Espagne
Le droit de succession en Espagne n’est pas un concept facile à comprendre, car il est administré différemment par chaque région. Il s’agit d’un montant à verser lors de la gestion d’un héritage ou d’un don. Par conséquent, cela touche uniquement les personnes physiques et non juridiques. Au moment de faire face à cette obligation tributaire, de nombreuses questions peuvent se poser, particulièrement lorsqu’il s’agit de personnes non-résidentes dans le pays.
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Droits de succession en Espagne pour non-résidents
Comme dans beaucoup d’autres situations, le droit de succession en Espagne pour les non-résidents est traité de façon différente lorsque l’un des intéressés se trouve dans l’Union européenne. De leur côté, les citoyens de l’UE qui résident dans notre pays sont soumis à un impôt à tous les effets, comme tout autre citoyen espagnol.
Si le citoyen réside dans un pays appartenant à l’Union européenne, il pourra utiliser la règlementation de la région habituelle de la personne physique, en vertu des conditions prévues légalement sur l’établissement de la résidence habituelle et ses attestations.
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Posséder des biens à l’étranger et résider en Espagne
Dans ces cas, il faut savoir qu’une personne dont la résidence fiscale est en Espagne est contribuable dans ce pays, peu importe l’origine de l’héritage qu’il va recevoir et sa localisation géographique.
Si tous les biens sont situés hors du pays, mais les bénéficiaires sont résidents en Espagne, il faudra suivre la réglementation de la région correspondante. La loi dispose aussi que le montant versé peut être déduit au même titre dans le pays étranger en question.
Décès de non-résidents en Espagne
Il s’agit d’une situation assez fréquente : la personne qui est décédée possédait des biens dans ce pays, mais n’y résidait pas. Dans ce cas, la liquidation des droits de succession se fera conformément à la région dans laquelle se trouve la plus grande partie du patrimoine de cette personne.
Il se peut que la personne ait des enfants à l’étranger et que les héritiers ne bénéficient pas de la nationalité espagnole. Dans ce cas, il faudra demander un CIF provisoire afin d’effectuer correctement la totalité des démarches. Cette demande peut s’effectuer facilement sous présentation du Modèle 030 de déclaration de recensement au bureau de Recensement des contribuables de l’organisme correspondant.